“ Cet épisode a été écrit par une amie internaute. Elle voulait tenter l’expérience. Les 3 pages qui suivent non jamais été reprises dans l’épisode, sauf peut-être une citation ou une idée. La correspondance a pris fin prématurément et jamais la lectrice n’a continué et donc achevé ce travail. En voici l’intégralité. »

 

The Story of us: épisode 4

Haute Tension

 

Ecrit par: Amzo (amzo@fr.st) d’apres une idée originale de LeMartien

 

Une bien belle journée qui commencait. Une soleil radieux, le chant (imperceptible) des oiseaux, etc... Tout ce qui pourrait donner envie à un eleve de ne pas se rendre au lycée. Cette idée traversa l’esprit de Samantha, qui observait, pensive, le paysage par la fenetre de la petite maison de ses parents. Alan Venz entra dans sa chambre sans meme frapper, ni meme prevenir:

M.Venz: Tu vas etre en retard, sam. Depeche toi de filer.

Samantha:- Tu sais taper à une porte?

Alan soupira et se repeta. Puis avant meme de laisser à sa fille le tps de repondre par une quelconque onomatopée ou par un mot, il tourna les talons et devala les escaliers. Samantha, en se retournant, eut juste le temps d’entrevoir la manche bleue de l’uniforme de son pere. Sherif Alan Venz, recemment muté, prenant en main les renes du comté de Barnett.” Mieux vaut ne pas parler de ca à mes chers camarades” se dit sam à elle-meme. Elle se replongea à ses pensées. Pas envie d’aller au bahut aujour’hui. Surtout qu’elle avait un devoir de maths. Et Dieu sait qu’elle aime les maths! En soupirant, elle attrappa son sac et devala à son tour les escaliers.

 

Laura sortit de chez elle. Elle observa les environs brievement, dans l’espor d’y decouvrir Cathy l’attendant pour venir au lycée. Meme pas. Personne, à part le sale cabot de son beau pere, Michael. Elle se doutait bien que “Cathy” ne serait pas venue l’attendre comme elle en avait pris l’habitude durant ces années. “Elle” devait etre avec mademoiselle je-suis-nouvelle-et-je-m’incruste. Elle devait faire reluir les jantes de sa plymouth du coté nord du quartier ou Sam avait emmenagé. Laura se resigna à partir à pied au lycée. Tant pis pour Cathy et sa belle plymouth d’un noir reluisant que ses parents lui avaient offerte pour son 16ième anniversaire. Ses Nike pourraient la mener tout aussi efficacement au bahut. Tandis qu’elle aurait du supporter la presence de Samantha si elle avait emprunté cette bagnole dont l’odeur des cuirs vieillis allaint profondement la degouter. Laura, dun pas decidé, traversa la rue et se dirigea au Sud de Barnett, à Barnett High School.

 

Lorsque Laura arriva au lycée, elle n’avait pas une minute de retard, ni une d’avance, d’ailleurs. A peine eut-elle poser le pied dans le couloir principal du lycée que la bruyante sonnerie retentit. Elle jeta machinalement un regard vers ce gong aggressif à coté duquel tronant une charmante camera qui l’observait de son oeil vitré. Dans les couloirs, toujours la meme cohue. Des cris, des eleves qui courent rejoindre leurs chers professeurs, avides de savoir. Et evidemment, à coté d’une infinie rangées de casiers, Samantha et Cathy avaient pris racines ensemble, evidemment. Elles semblaient attendre quelqu’un. “Peut-etre Greg” se dit Laura. Lorsque le regard impatient de Cathy s’eut posé sur la personne de Laura; elle ecarta nonchalemment Samantha, pour se diriger vers la tant attendue Laura. Samantha suivait evidemment Cathy comme une petit chien. “Ou une petite chienne” se dit Laura. Cathy, semblant etre determinée à elucider une certaine chose dont notre chere Laura ignorait encore naivement les raisons, se posta fermement face à cette derniere, ignorant le flot massif d’eleves pressés (de ne pas etre marqués en retard, plutot que pressés d’apprendre) qu’elle prenait à contre sens.

Cathy:Je t’ai attendu devant chez toi.

Laura:oh, desolée, je pensais que tu serais trop occupée pour fair une detour devant chez moi, Cathy.

Cathy (froncant les sourcils): de quoi tu parles?

Laura: Laisse donc, ca n’a pas d’importance....à tes yeux.

Laura s’eloigna puis se retourna quelques metres plus tard, s’adressant à Samantha:

Laura: Au fait, tu les trouves confortables, les sieges de la plymouth?

Elle ne daigna pas ecouter la reponse. D’ailleurs Sam ne sut quoi repondre à cette marque manifeste de soudaine agressivité et jalousie. Samantha regarda Cathy qui lui fit signe de ne pas en tenir compte. Les deux filles virent Laura entrer dans la salle 32. A leur tour, elles lui emboitèrent le pas, mais penetrerent, un couloir plus loin, dans la salle 78.

 

Monsieur Pangborn enseignait à Barnett depuis....les années 70, oui. Il avait la faculté effroyable et peu accomodante pour les eleves de reconnaitre parfaitement chaque individu et d’etre capable en une micro seconde de donner un nom (souvent le bon) à un visage. Cela faisait de lui un redaoutable et redouté professeur de mathematiques dites appliquées. Sujet dont raffole la jeune Samantha. D’ailleurs qui aime les mathematiques appliquées? Encore un grand mystere jamais resolu. Pangborn devisagea chacun de ses eleves, ce qui eut pour effet de figer dans la stupeur toute la classe. Il sourit et dit alors:

Prof.Pangborn: Bien personne n’est absent, parfait. Nous allons commencer.

Tom et Doug se jeterent un regard entendu qui semblait pouvoir etre traduit par “hum, t’as reussi ce putain de devoir?” Et les deux amis se reponderent par le meme regard negatif. Cathy, elle, ne se souciait pas de ses reultats, la plupart du temps excellents. Par contre samantha s’affolait deja à l’idée d’avoir à sortir sa copie...blanche.

 

Laura observait, l’esprit vide de pensées scolaires, observait les eleves levant un par un leur main droite pour signifier de leur presence auprès de Mademoiselle Chelmers qui, elle, enseignait un sujet bien plus doix que les maths: la litterature anglaise et americaine. A vrai dire, Laura avait autre chose en tete. Cathy qui s’accrochait à sa nouvelle amie Samantha, comme si elle semblait avoir soudainement oublié l’existence de Laura elle-même. Et laura n’appreciait guere la “petite nouvelle chienne” comme elle s’aimait à l’appeler. A son nom, Laura leva la main. Au nom de Greg *****, on ne vit aucune main droite, pas meme gauche, s’elever en l’air en guise de reponse. Mlle Chelmers soupira:

Prof. Chelmers: Monsieur ***** n’est donc pas là aujourd’hui. Dois-je l’abonné aux retards?

Chelmers, comprenant que sa pseudo blague n’eut aucun effet, se resigna et griffonna à toute vitesse sur un petit cahier. Laura se perdait toujours dans un flot de pensées.

 

Greg balanca un violent coup dans son radio reveil. Rien à faire, cette infernale bête electronique continuait de hululer à son bon gré. Cette insolence lui valut d’aller valser sur une pile de vetements à la propreté douteuse. Greg, se demandant quel etait son pied gauche pour ne pas se lever du mauvais pied, rejeta les couvertures au bord du lit et se leva, des 2 pieds pour eviter tous conflits avec la destinée. Il avait une sorte de gueule de bois, ce matin là. Evidemment qu’il avait bu! Toute la nuit, meme, en regardant des cassettes dont les titres evoquait souvent des films dont les currés et les reverends semblaient ignorer l’existence. C’etait sa petite facon à lui de faire la fete, seul. Bon mais peu importe. Il n’eut par contre aucune peine à trouver la telecommande de sa chaine hifi pour faire gueuler une soupe technoïde qui etait censée le mettre en transe des de bon matin. Il se grattait non chalamment l’aiselle, l’oeil vitreux, ne sachant ou poser le regard. Puis son regard daigna se poser sur la depouille clignotante de son radio reveil qui, comme s’accrochat à sa miserabl existence, affichait toujours l’heure: 8h32. “Et merde!!!” Gueula Greg en se precipitant deja à la salle de bain. En retard...et oui...Encore une fois en retard....

 

 

***

 

©SoU - 2001/2004